MONCH – Photographe / Artiste plasticien

MONCH – Photographe / Artiste plasticien
DEMARCHE ARTISTIQUE

“La nuit, les ombres jouent avec le reste de lumière agonisante de la chambre à coucher. Des personnages menaçants et autres visages aux formes inquiétantes naissent soudain d’un vêtement en boule, un repli d’oreiller… Rares sont ceux qui, enfant, n’ont pas vécu ces moments intenses ! Puis, on grandit… l’enfance s’en va et très souvent l’imagination qui l’accompagne ! C’est un peu pour retrouver cet imaginaire que j’ai commencé par photographier des visages dans les formes de la nature, racines, troncs, souches, bois flottés, pierres, vieux murs etc. Ces formes anthropomorphiques me “parlent” quand, au-delà d’une simple ressemblance humaine, l’expression est forte, que les sentiments humains extrêmes effleurent, quand justement je retrouve un peu mes peurs enfantines. Ils sont rarement “gentils” ces personnages imaginés dans le cerveau d’un enfant ! Puis, frustré par le résultat souvent trop approximatif de ces photographies, je me suis mis à retoucher ces images pour leur donner encore plus de force. Le dessin de la nature me donne l’idée, la trame. Je l’exploite ensuite pour aller vers une interprétation encore plus personnelle. Ces manipulations numériques m’ont aidé à une meilleure maîtrise de l’outil informatique et l’envie m’est venue assez vite d’aller encore un peu plus loin dans cette veine. Je me suis alors amusé à inverser la situation. En plus d’humaniser la matière j’allais “matiériser” l’humain… Matière et émotions, thèmes omniprésents de mes images ! Je ressens, un grand plaisir à triturer le matériel avec l’immatériel… jusqu’à ce qui se passe quelque chose d’intense. La création est acte qui est très vite devenu indispensable à mon équilibre. Photo-manipulation ? Oui… mais je ne souhaite pas que mes images laissent cette impression, ni celle du travail d’un graphiste. J’aime quand la technique utilisée se fait le plus discrète possible. La question sur la nature exacte de mes images m’a régulièrement été posée: Est-ce de la photo, de la peinture, de la sculpture ? Je souhaite rester dans cette ambiguïté, cela me plait ! Justement, je compte utiliser en parallèle à la photographie, la peinture et la sculpture. J’attends impatiemment d’avoir les moyens matériels d’aller plus loin dans cette voie…” Monch

CRITIQUES

Edito livre numérique Lèse Art
On dirait les masques d’Ensor ou ceux de la tragédie antique. Mais Monch ne s’arrête pas aux apparences, il creuse plus profond. Ce qu’il nous montre, c’est la grimace douloureuse de la tragi-comédie humaine. La nature lui offre matière à création, à réflexion aussi, car ces visages tourmentés, décomposés sous l’effet de la peur, du désespoir, de la folie, parfois issus du bois ou de la pierre, sont le miroir de nos émotions. Monch a le don de repérer l’apparence humaine dans ce qui s’offre à son regard parfois décalé, chargé d’un humour décapant. Monch n’est pas un cynique. A travers sa galerie de « portraits », on reconnaît l’empathie, la compassion et même la tendresse de l’artiste vis-à-vis de ses semblables. Semblables, ressemblants, similaires : l’expérience personnelle touche ici à l’universel.
Jo Hubert

Exposition personnelle “Emoi, émoi, émoi”
Monch, en pleine tronche ! ‘Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un séchoir’… et vlan ! Qui ne s’est jamais réveillé, en transe, le cœur battant après ce genre de rêve oppressant ? Le visage, son propre visage comme support aux plus terribles angoisses et interrogations. Monch les exorcise en s’en jouant de manière ludique et pourtant implacable. Le photomontage et la retouche numérique lui offrent le luxe de changer de visage à l’envi et de lui faire subir allègrement les pires ou les plus beaux des outrages. Érosion, décomposition, recomposition ! Ça dégouline par les trous des pixels, ça pique, ça pulse, ça expulse, ça troue, ça insuffle, ça vide, ça ravage, ça hurle… la liste est longue, à l’image des bouleversements et des cauchemars d’une vie. De ceux qui nous assaillent, nous isolent et finissent par nous coller à la peau, tel un masque, froid comme l’acier, lourd comme le temps. Sentiments humains, nature, matière, voilà la véritable source d’inspiration et la plus probable et éloquente des fusions. Au-delà de la simple maîtrise de l’outil informatique, il y a une réelle profondeur, une sacrée dose d’humour, d’émotion et de poésie dans ces transfigurations là. Cinq cent milliards de petits martiens et Monch et Monch et Monch…
Fanny Laheurte (Revue Artension)

Rétrospective Magazine
Originaire de Paris et vivant à Montreuil, cet artiste anti-conformiste comme il aime à se définir, ne conçoit l’art en général que comme “choquant, expressif et sensitif”. Pour lui l’art ne peut-être qu’”émotionnel, intense, douloureux et secouant”. Qu’on se le dise Monch n’est pas de ces griffonneurs mous du genou, de ces peintres du dimanche non sans talent, qui, tout aussi louable que cela puisse être, perdent leur temps à reproduire dame nature, sans une once de révolte, ni d’audace, mais platoniquement et résignés…. Nous vous laissons entre de bonnes mains, mais cependant sachez une chose: on ne sort pas indemne d’un tel tour de force, car il y a du talent ici, il y a du génie indéniablement, et il y a cette violence graphique constante, toute en beauté et en puissance, qui fait qu’il y a un avant, et surtout un après Monch… Attachez vos ceintures, le voyage au bout de la nuit commence…
Max Guy-Joseph

LIENS

Site internet – http://www.monch.fr
Page Facebook – http://www.facebook.com/pages/Monch/153869058013324






VOIR LA VIDEO PORTRAIT D’ARTISTE DE MONCH


19.01.2014

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